L’usine Renault de Tanger a accueilli récemment la ligne de production de deux nouveaux modèles, les Renault Express et Express Van. Et, pour « la première nationale » des premiers véhicules de la marque au Losange produits localement, le groupe Renault Maroc a vu les choses en grand.
En effet, cet événement a en effet été marqué par la présence de Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie verte et numérique, d’Hélène Le Gal, ambassadrice de France au Maroc, mais aussi par celle de Marc Nassif, directeur général de Renault Maroc, de Mohamed Bachiri, directeur général de l’usine Renault de Tanger, et de Mohamed Bennani, directeur général de la marque Renault au Maroc.
Ainsi que l’a expliqué le ministre de tutelle au micro des nombreux représentants de la presse nationale ayant visité préalablement l’unité industrielle tangéroise, la production, pour la première fois au Maroc, de modèles de la marque Renault témoigne, s’il en est, de la compétitivité de ladite usine.
« Nous avons là deux véhicules d’exception fabriqués ici et qui seront très demandés sur le marché marocain. Ce qui a été réalisé dans cette usine est une transformation en profondeur. Nous sommes passés d’une usine normale, semblable à celles que l’on connaissait, à une usine 4.0. Vous avez pu constater la quantité de robots intelligents, capables de déplacer les pièces pour arriver à bon port », a-t-il indiqué.
Et de poursuivre : « ce qui est intéressant de voir, c’est qu’en intégrant toute cette robotisation, Renault est parvenu à créer plus d’emplois. Des emplois qualitatifs. Ce ne sont pas des emplois de bras, mais des techniciens supérieurs qui ont rejoint les équipes de Renault pour pouvoir produire ces véhicules…
Je voudrai rendre hommage à S.M. le Roi Mohammed VI, parce que, grâce à lui, nous avons pu faire en sorte que ces deux projets puissent se réaliser au Maroc en pleine période de pandémie. Souvenez-vous : les frontières étaient fermées, mais nous avons néanmoins pu faire entrer au Maroc des techniciens spécialisés, qui ont pu procéder au transfert de technologie en faveur de leurs homologues. Sans cette intervention, les usines auraient été à l’arrêt ! »
Moulay Hafid Elalamy, a déclaré, par ailleurs, que l’industrie automobile nationale figure au troisième rang au niveau mondial en termes de compétitivité, après l’Inde, qui peut sembler indétrônable en la matière, et la Chine, précisant que le Royaume nourrit l’objectif de fabriquer, dans un avenir proche, un véhicule au prix indien !…
La rédaction /Le7tv