Ce vendredi 7 mai, des milliers de manifestants du Hirak se sont mobilisés pour organiser de nouvelles marches populaires dans les rues de la capitale Alger. Une nouvelle mobilisation populaire qui vient démontrer que la répression policière brutale a encore une fois échoué en Algérie.
Et pour cause, malgré les intimidations, les incarcérations quasi-quotidiennes décidées par les tribunaux à l’encontre des militants et activistes du Hirak, les Algériennes et Algériens poursuivent les manifestations pacifiques et refusent le diktat du pouvoir.
Ni la prison ni les arrestations musclées ou les brutalités policières ne font, désormais, peur aux Algériennes et Algériens acquis à la cause du Hirak, à savoir le changement démocratique et un nouveau mode de gouvernance du pays totalement émancipé de l’emprise de l’Institution militaire.
Les dérives sécuritaires de ces semaines qui ont conduit aux perquisitions de plusieurs domiciles personnes de militants pacifiques ou les placements arbitraires en détention préventive par des juges obéissant à des « instructions téléphoniques » communiquées par les décideurs du pouvoir, n’ont produit aucun impact sur le Hirak. Pis encore, cette répression machiavélique n’a pas pu servir de repoussoir au peuple algérien dont la majorité des composantes demeurent visiblement fidèles aux engagements politiques du Hirak.
« Généraux à la Poubelle », « Etat civil et non militaire », « Y’en a marre des généraux », « Libérez les otages », ce vendredi 7 mai, à Alger des milliers de manifestants ont scandé ces slogans qui font mal, très mal aux oreilles des dirigeants algériens. Ils sont également plusieurs milliers à manifester dans les rues des autres villes importantes du pays pour scander à tue-tête ces mêmes slogans hostiles au pouvoir algérien. A Sétif, Constantine, Oran, Tizi-Ouzou, Béjaia, El-Oued, Skikda, Guelma, etc., le Hirak n’a pas faibli et la recette du pouvoir algérien dont les ingrédients sont essentiellement les arrestations ainsi que les violences policières est, semble-t-il, devenue… caduque.
La rédaction /Le7tv