En pariant sur la mise en place d’infrastructures efficaces et modernes, le Maroc renforce sa vocation de véritable hub commercial pour toute la région et de « porte d’entrée vers l’Afrique » pour les marchandises, les véhicules et les personnes, souligne vendredi le portail d’information italien Insideover.
« Parier sur le renforcement des infrastructures, c’est aussi agir comme un véritable hub commercial pour toute une région. Un bon exemple en est la stratégie du Maroc dans ce domaine », fait observer le média italien.
Insideover rappelle dans ce sens que, depuis des années déjà, le Royaume « s’est concentré sur la construction de nouvelles autoroutes, de nouvelles voies ferrées et de nouveaux ports. Et aujourd’hui, il s’érige en une véritable «porte d’entrée vers l’Afrique» pour les marchandises, les véhicules et les personnes ».
Le portail italien cite, à ce propos, l’exemple du port de Tanger, qui « est le lien entre l’Europe et l’Afrique, la Méditerranée et l’Atlantique », notant qu’« au fil des ans, le port s’est encore agrandi. Jusqu’à ce qu’il devienne la principale escale africaine en 2018, dépassant même Durban et Port-Saïd ».
Le portail met en avant à cet égard « l’importance stratégique de cette infrastructure capable d’être reliée à 186 ports dans 77 pays », soulignant que « tout cela permet au Maroc d’être une référence vitale pour les pays voisins. Surtout pour ceux d’Afrique de l’Ouest, qui voient le port de Tanger comme l’un des principaux hubs pour leur commerce ».
« Le port de Tanger Med n’a pas été conçu comme une cathédrale dans le désert. L’infrastructure est reliée à une série de grands projets prévus et en partie déjà construits », fait observer Insideover, qui cite, entre autres « le train à grande vitesse, le premier du continent africain, inauguré en 2018 à Tanger et reliant la ville du détroit avec Casablanca, la plus grande métropole du pays.
L’auteur de l’article s’attarde, de même, sur les « les travaux d’extension des autoroutes marocaines et des voies rapides intérieures qui devraient être achevés d’ici 2035 », faisant remarquer que, dans le cadre de sa politique africaine, le Maroc vise à accélérer les travaux sur l’itinéraire qui va de Tanger jusqu’au cœur de la partie occidentale du continent.