L’écosystème des startups marocaines « s’impose comme une force économique sur le continent » africain, selon la chaîne américaine CNN qui a consacré un long reportage à la ville de Casablanca, capitale économique du Royaume.
« En tant que centre économique du pays, Casablanca attire des entrepreneurs de tout le continent », souligne CNN dans le reportage diffusé dans le cadre de son émission hebdomadaire « Inside Africa ». La chaîne américaine d’information en continu a ainsi mis en avant de nombreux exemples de jeunes entrepreneurs marocains, dont le fondateur et PDG de la Startup Factory, Mehdi Alaoui et le PDG d’Atlan Space, Badr Idrissi.
« Ces innovateurs marocains tirent parti de la technologie, de la nouvelle accessibilité et de l’entraide pour façonner leur propre destin tout en développant des solutions qui font avancer l’Afrique », relève la même source.
« La prolifération de hackathon, de bootcamps, d’espaces collaboratifs, de programmes universitaires et d’initiatives gouvernementales aident les nouvelles entreprises à se faire remarquer, financer et lancer leurs projets », souligne le média US, citant notamment l’exemple de la jeune entrepreneure Khaoula Tanfioui qui, à 23 ans seulement, a lancé Bots Factory, une entreprise qui se sert de l’intelligence artificielle pour créer des « chat bots », un logiciel qui produit des conversations automatiques à travers des plateformes de messagerie.
« Bien qu’il existe encore une marge d’amélioration, la promesse que le Maroc offre aux entrepreneurs en herbe attire l’attention de certains de ses voisins », fait observer la chaîne américaine, qui a également mis en avant Casablanca Finance City, « une place financière et d’affaires qui a vu le jour il y a dix ans dans le but de servir de hub pour les multinationales, le premier du genre en Afrique ».
La Tour CFC First attire les investisseurs étrangers et locaux qui veulent conquérir le reste de l’Afrique ainsi que les nouvelles startups qui « cherchent à bouleverser les industries et trouver des solutions aux problèmes de la société », fait remarquer « Inside Africa ».