Depuis le début du mois sacré de Ramadan et la mise en œuvre, le 7 avril, de la décision gouvernementale relative à l’état d’urgence sanitaire en vue d’empêcher les déplacements nocturnes de 20 heures à 06 heures, les services de police de Casablanca veillent au respect de cette mesure en déployant des efforts supplémentaires pour assurer l’observation des dispositions et des décisions en vigueur.
A l’instar de l’année dernière, le mois sacré a coïncidé avec une conjoncture particulière marquée par le fait que la crise épidémique due au Covid 19 continue de jeter son ombre sur divers aspects de la vie, ce qui a imposé aux services de sécurité de la capitale économique d’être aux premiers rangs comme à l’accoutumée pour contribuer à faire plier l’épine du Coronavirus.
Durant ce mois béni, l’atmosphère la nuit à Casablanca est totalement différente de celle de la journée où l’activité commerciale et la circulation sont plus intenses. Dès la rupture du jeûne, les habitants restent confinés chez eux et cette ville devient progressivement calme et seules les patrouilles mobiles de police qui sillonnent les différentes artères de la métropole viennent rompre ce calme.
Aussi, des véhicules qui se déplacent la nuit rompent ce calme, ce qui pousse les forces de l’ordre qui installent des barrages à les arrêter pour vérifier si ce déplacement nocturne est permis par la loi (cas d’extrême nécessité).
Des scènes de respect des différentes mesures interdisant les déplacements nocturnes de 20 heures à 06 heures ont été observées, la veille, par des journalistes de la MAP, les rues de la Corniche de Casablanca et du centre-ville ainsi que plusieurs quartiers et les plus importants axes de la ville étaient complètement vides de la circulation des voitures et des piétons, à l’exception des points fixes ou mobiles de contrôle, en plus d’un nombre limité de voitures qui sont soumises à un contrôle étroit pour vérifier si ces véhicules sont en situation légale.
L’émergence de nouvelles souches du Coronavirus a imposé à tous de nouvelles restrictions et les services de sécurité de Casablanca ont accueilli le mois sacré avec une mobilisation renouvelée et un engagement citoyen exemplaire dans le cadre du devoir national.
Les services de police de la capitale économique sont toujours mobilisés pour préserver la sécurité et assurer la protection des biens publics et privés en faisant preuve d’une riche expérience accumulée dans une grande ville qui pose de nombreux défis sécuritaires, ce qui motive les membres des services de police à s’engager fortement pour veiller au respect de la décision interdisant les déplacements nocturnes.
En effet, les barrages, les points fixes de contrôle et même les patrouilles mobiles sont « l’œil qui ne dort jamais », et ce grâce à la contribution des éléments de sécurité pour la mise en œuvre de la décision visant à protéger les populations contre la propagation de l’épidémie surtout que la vie des Marocains pendant les périodes normales du mois sacré de Ramadan connait une activité intense avec des visites familiales et des déplacements ainsi que la promiscuité dans les espaces publics comme les cafés et les mosquées.
Aussi, à la lumière d’un certain relâchement observé dans le respect des mesures préventives, les contacts physiques risquent de favoriser la propagation de la pandémie et par conséquent l’élargissement du cercle des infections surtout si la vie quotidienne est pratiquée de manière normale et habituelle durant les nuits du mois sacré, ce qui justifie la nécessité de respecter les mesures de restriction des déplacements durant le Ramadan et le rôle important des services de sécurité pour veiller au respect des mesures préventives qui garantissent la sécurité de tous.