La cérémonie d’inauguration de cette exposition, qui s’est déroulée dans le respect strict du protocole sanitaire mis en œuvre pour enrayer la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), a été rehaussée par la présence du Wali de la région Marrakech-Safi, gouverneur de la préfecture de Marrakech, M. Karim Kassi-Lahlou, du Président de la Fondation Nationale des Musées (FNM), M. Mehdi Qotbi, ainsi que d’autres personnalités.
« Aujourd’hui, la Fondation Nationale des Musées est en train de contribuer à montrer la beauté et l’histoire du Maroc, ainsi qu’à partager notre patrimoine avec les Marocains et tous les peuples du monde », a souligné M. Qotbi dans une déclaration à la presse en marge de cette cérémonie.
« Nous ne baissons pas les bras à cause de la pandémie tout en respectant les mesures sanitaires en vigueur, dont le port des masques de protection, la distanciation physique et le respect scrupuleux des règles d’hygiène », a relevé le Président de la FNM, réaffirmant sa conviction qu’un « renouveau sera au rendez-vous après la pandémie et passera immanquablement par la culture ».
Dans ce sens, il a annoncé l’ouverture le 16 mars courant d’un nouveau musée dans la Villa Harris à Tanger avec la collection d’un Marocain, qui a fait don de presque 200 œuvres à la FNM. « Cela prouve la confiance que les Marocains font à la politique choisie par SM le Roi Mohammed VI, celle prônant le développement par la culture », a-t-il enchainé.
Au début de cette immersion au cœur de l’histoire millénaire du Royaume, le visiteur découvre une des plus belles collections de bronze romain au Monde. Dans la section « Bronze », qui donne un aperçu sur l’époque antique où, on prend la mesure de toute la richesse et la diversité du pays. »L’art de la bijouterie » offre une synthèse de plusieurs savoir-faire riches et diversifiés. La collection ethnographique de bijoux exposée, qui remonte majoritairement au XIXe siècle, comprend des bijoux ruraux et citadins avec des variétés dues à des particularités locales et régionales.
Dans « les Regards sur le patrimoine judéo-marocain », cette section permet au public de découvrir tout un pan de l’histoire du judaïsme au Maroc et ses traditions qui font partie intégrante de notre culture et qui confirment la singularité du Royaume, terre d’accueil et de tolérance. Dans une transition culturelle et cultuelle, « La Céramique de Fès » offre un aperçu sur une art qui a constitué une source d’inspiration et de fascination pour les peintres européens du XIXe et du début du XXe.
Pour terminer en beauté ce voyage culturo- historique, le visiteur découvre « Les arts de l’Islam », principalement liés aux différentes dynasties islamiques qui ont régné sur le Maroc (Idrisside, Almoravide, Almohade, Mérinide, Wattasside, Saadienne et Alaouite), et qui ont influencé l’ornementation des édifices et des objets religieux.
Par cette exposition qui regroupe, pour la première fois, les chefs-d’œuvre de tous les musées dans un seul et même endroit à savoir : le Musée des Confluences– Dar El Bacha s’affirme, plus que jamais, comme un lieu de dialogue et de partage.
Au cœur de la médina de Marrakech, ville au carrefour des cultures berbère, juive, arabo-andalouse, et saharienne, le Musée des Confluences- Dar El Bacha, ancienne demeure seigneuriale construite au siècle dernier, abrite ainsi des collections témoignant de la richesse patrimoniale millénaire du Royaume.Parcourir Dar El Bacha, véritable bijou architectural, c’est voyager à travers des murs chargés d’histoire qui conservent des savoir-faire et des traditions ancestrales marocaines et des inspirations d’ailleurs.
Le riad, aux colonnes couvertes de zelliges, aux portes boisées et aux plafonds d’un raffinement inégalé, s’ouvre sur un jardin arabe aux senteurs méditerranéennes. A lui seul, le musée, avec ses six pièces et ses dépendances, constitue une porte d’entrée vers les différentes cultures qui ont forgé l’identité du Maroc.
Le7tv (avec MAP)