Le président des Etats-Unis Joe Biden a affirmé vendredi son engagement envers l’alliance transatlantique, en accusant Moscou d’ »attaquer » les démocraties occidentales lors de son premier grand discours de politique étrangère devant ses partenaires européens.
De son côté, Angela Merkel s’est réjouie d’un «multilatéralisme renforcé», à l’issue du sommet virtuel du G7, le premier en présence du nouveau président américain.
En rupture avec son prédécesseur Donald Trump, Joe Biden a promis dès son arrivée au pouvoir le «retour» de l’Amérique sur la scène internationale.
Soucieux de restaurer les relations transatlantiques, il a participé vendredi au G7 puis, par visioconférence aux côtés de la chancelière allemande et Emmanuel Macron, à la Conférence de Munich, une rencontre annuelle réunissant chefs d’État, diplomates, et spécialistes de la sécurité.
Il a déclaré depuis la Maison Blanche :«Je vous parle aujourd’hui comme président des Etats-Unis, au tout début de mon administration, et j’envoie un message clair au monde: l’Amérique est de retour. L’alliance transatlantique est de retour».
Le démocrate a d’autre part réaffirmé son engagement dans la lutte contre le changement climatique, une «crise existentielle mondiale», et appelé à lutter contre les «abus économiques de la Chine».
Les Etats-Unis doivent répondre aux «activités déstabilisatrices» de l’Iran au Moyen-Orient, a en outre lancé Joe Biden, sans les détailler. Le président américain a confirmé dans ce même discours la volonté de Washington de relancer l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien en associant tous les pays signataires, y compris l’Iran.
Ibtihal Bassir/Le7tv.