Les députés marocains ont observé ce lundi 8 février une minute de silence à la mémoire des « martyrs de l’économie informelle », après la mort d’au moins 28 personnes dans l’inondation d’un atelier clandestin de textile à Tanger !…
Les employés de cet atelier installé au sous-sol d’une maison, dans un quartier résidentiel de la ville de Tanger, ont été piégés lundi matin par les eaux, conséquence des pluies torrentielles qui se sont abattues sur la ville. Les secouristes on pu, en début d’après-midi, récupérer vingt-huit corps ainsi que dix survivants, qui ont été conduits à l’hôpital. Une enquête judiciaire a été ouverte pour élucider les circonstances du drame et déterminer à qui en incombe la responsabilité. Le propriétaire de l’atelier, qui fait partie des survivants hospitalisés, sera entendu dès que son état le permettra !…
« Comment des dizaines de travailleurs et de travailleuses ont-ils pu entrer pendant des années dans le garage d’un bâtiment résidentiel sans que les autorités locales ne s’en aperçoivent », s’interrogent les ONG locales. Les présidents des différents groupes parlementaires ont d’ailleurs dénoncé ce lundi « l’existence de ces unités clandestines » tout en appelant à une enquête « complète » pour « établir toutes les responsabilités » du drame de Tanger !…
Abderrazzak Boussaid / Le7tv