C’est quoi ce « Black Friday » nouvellement installé au Maroc ?!

Vous avez sûrement entendu parler du Black Friday, mais c’est quoi cette tradition qui s’installe au Maroc récemment.

Le Black Friday ou le vendredi noir parfois même traduit par le Vendredi fou, est un évènement commercial d’une journée qui se déroule le vendredi suivant la fête de Thanksgiving (le quatrième jeudi du mois de novembre). Ce vendredi marque traditionnellement le coup d’envoi de la période des achats des fêtes de fin d’année. Plusieurs commerçants profitent de ce moment pour proposer des remises importantes, mais les modalités sont contestées.

Des États-Unis puis en Europe, ce modèle de marketing a été introduit au Maroc en 2015, selon un sondage ou 11.2% des Marocains se sont de plus en plus intéressés par cette nouvelle forme de soldes.

Ce qui attire les consommateurs au Maroc est la réduction qu’offre le Black Friday, oui, jusqu’à 90% de promotions sur différents produits proposés par les magasins ou sur Internet, ce qui est un chiffre plutôt alléchant pour les économies.

Selon des études les produits les plus vendus lors de ce jour du Black Friday sont les vêtements, viennent ensuite le high tech, les jouets, les parfums, la décoration de maison, l’électroménager, les jeux vidéo et même les chocolats.

Par contre et selon le Docteur Bouazza Kherrati interviewait par nos confrères challenge, «Le Black Friday n’est pas encadré au Maroc, la loi 31-08 relative à la protection du consommateur traite d’une manière timide les soldes. Le phénomène du Black Friday est apparu au Maroc après la promulgation de la loi et le vide juridique permet aux organisateurs de cette activité commerciale, ou ce que j’appelle attraction des consommateurs, d’avoir les mains libres à toutes sortes d’arnaques et de subterfuges pour soutirer l’argent des consommateurs».

D’un autre côté, la fédération marocaine des droits du consommateur a sollicité dans ce sens les autorités compétentes afin d’interdire cette pratique. « Le consommateur doit être plus méfiant pour ne pas devenir le dindon de la farce », indique son président.

Ibtihal Bassir/Le7tv.