La scène politique et sociale marocaine, amplifiée par cette crise sans précédent du Coronavirus, par la violence urbaine et par la misère qui s’installe, est en pleine ébullition…et c’est le moins qu’on puisse dire !…
Le manque de communication généralisé, (un cas d’école au Maroc), envenime d’avantage l’atmosphère. Les responsables préfèrent « laisser pourrir » les situations, en attendant les hautes directives, qui ne viennent pas, que de les affronter et de « crever l’abcès » !…
Au Maroc, le temps s’est presque figé. Tout le monde est sur l’expectative et s’il n’y avait pas de temps en temps, le feuilleton de Saad Lamjarred et de sa complice dans la médiocrité culturelle, Batma, pour égayer l’atmosphère, on serait tous morts…d’ennui !…
L’Élite intellectuelle patine sur place, et ne propose plus de solutions. Des guerres de clans politiques s’organisent d’ores et déjà, et les « gâteaux » électoraux sont sur le point d’être partagés au vu et au su de tout le monde. Même les images hallucinantes qu’on a vu, de parlementaires repartant chez eux, avec sous les bras, des sacs de « petits-fours » et autres « friandises », vont passer pour l’éternité comme juste anodines. Ce qui se prépare est encore plus grave !…
Dans ce « Flou Artistique », plutôt flou, qu’artistique, nos anciennes « gloires » de la politique, « personnalités notoires » comme dirait un ami, se mettent soudain à rêver d’un retour sur la scène et surtout aux affaires, et de profiter au maximum du système !…
Se « refaire une virginité » n’a jamais posé problème pour eux. Ce sont de vieux routiers de la politique, et convaincre la masse populaire ignare de voter pour eux, est devenu par habitude, un « jeu d’enfants » !…
Et si jamais ça coince un peu, si leur CV n’est pas toujours parfait, ou si de vieilles casseroles leur collent toujours au pied (ou plutôt au c..), il leur restera alors l’arme absolue qui est « Le Déni » de tout, et de rien !…
Le « Déni » est devenu une ligne de défense efficace et approuvée par « les ténors du barreau ». C’est pour cela qu’on dit que « la mort en politique » n’existe pas ?!…
Alors les plus rusés d’entre eux, trouveront toujours le moyen de revenir aux affaires, nous narguer et nous « cracher au visage », même après une mise au placard temporaire, même après un rejet des électeurs !…
L’opinion de la majorité silencieuse, « envieuse » par nature, n’a d’ailleurs aucune valeur électorale…Et ce n’est pas Monsieur Driss El Azami, alias Monsieur « Biliki » qui nous dira le contraire !…
Abderrazzak Boussaïd. Rédacteur en Chef / Le7tv francophone.