Quelque 30.000 tests sérologiques rapides ont été effectués dans les centres de santé de la région Fès-Meknès depuis le lancement de cette opération mi-août dernier, apprend-on auprès de la Direction Régionale de la Santé (DRS).
Au total, 73 centres de santé participent à cette opération de dépistage rapide, répartis sur les neuf préfectures et provinces de la région. Il s’agit de six établissements de santé à Fès, huit à Meknès, neuf à Sefrou, huit à Moulay Yaacoub, dix à Boulemane, huit à El Hajeb, six à Ifrane, six à Taounate et douze à Taza.
Selon la DRS, cette opération s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la circulaire ministérielle visant le renforcement des mécanismes de dépistage rapide et de prise en charge du COVID-19 dans les centres de santé. Elle a pour objectif d’augmenter la cadence du dépistage du plus grand nombre de cas et de prendre en charge les cas suspects, conformément aux normes scientifiques et au protocole de traitement en vigueur.
Les centres de santé peuvent effectuer des tests rapides pour la population à risque, ainsi que pour les cas orientés par les médecins du secteur privé et les pharmaciens, ou ceux diagnostiqués dans les mêmes centres de santé.
Si le test rapide est positif, le patient est ainsi dirigé vers l’hôpital pour un PCR. Dans l’attente des résultats des analyses, le patient retourne à son domicile pour se confiner. Si le résultat des analyses PCR est négatif, l’équipe médicale du centre de santé, qui surveille l’état du patient, informe ce dernier du résultat et lui demande de se mettre en quarantaine, dans le cadre du respect des normes sanitaires en vigueur. Au cas où le PCR est positif, l’équipe du centre de santé se rend sur le lieu de résidence de la personne affectée pour lui prodiguer des soins à l’intérieur de son domicile et d’assurer son suivi médical selon les procédures mises en place.
D’après la DRS, le traitement à domicile pour les personnes atteintes de Covid19, à l’exception des cas souffrant de maladies chroniques ou dans un stade avancé, est considéré comme une procédure appropriée pour soulager la pression sur les hôpitaux.
Toutefois, les patients qui présentent des symptômes sévères ou souffrent de maladies chroniques, qui les rendent vulnérables, sont traités dans les hôpitaux.
Abderrazzak Boussaid/Le7tv