Il y a toujours une bonne occasion de revoir les classiques du cinéma français. Voici donc dix pépites qui vous auraient peut-être échappé:
*L’Esquive d’Abdelatif Kechiche, 2003:
Les débuts en fanfare de Sara Forestier et Sabrina Ouazani dans un film lumineux qui raconte l’initiation d’un jeune homme (l’émouvant Osman Elkharraz) à l’art et à l’amour par une jeune fille éprise de théâtre et de poésie. Le chef-d’œuvre d’Abdellatif Kechiche.
*Diabolo Menthe de Diane Kurys, 1970:
Il suffit d’entendre la chanson « Petite Anne » d’Yves Simon pour revoir en images ce film délicieux de Diane Kurys. Et par la même occasion sa propre adolescence. Quel dommage qu’Eléonore Klarwein, 13 ans à l’époque, n’ait pas continué à faire du cinéma.
*Peau d’âne de Jacques Demy, 1970:
Bien sûr qu’on l’aime, Deneuve dans le film. Tout comme les chansons de Michel Legrand, aux paroles adorablement stupides. Et les délicieux anachronismes (un hélicoptère déposant le roi dans la cour du château). Mais celle qu’on préfère, c’est la fée des Lilas, avec sa voix suave et ces conseils avisés (« mon enfant, on n’épouse jamais ses parents… »).
*Les Beaux Gosses de Riad Sattouf, 2009:
Travaillés par leurs hormones, deux ados pas si ingrats que ça et très sympathiques accumulent les râteaux jusqu’au jour où… Rien que pour la scène où Noémie Lvovsky, en mère intrusive, harcèle son fiston bougon dans la salle de bain, le film vaut d’être vu.
*Les Demoiselles de Rochefort de Jacques Demy, 1967:
Un groupe de forains s’installe sur la Grand-Place de la ville de Rochefort, semant la pagaille et la bonne humeur sur leur passage. Les sœurs Deneuve et Dorléac sont au sommet de leur pétillance, Jacques Perrin est plus peroxydé que Marilyn et les chansons de Michel Legrand sont des bonbons acidulés.
*Le Père Noël est une ordure de Jean-Marie Poiré, 1982:
Quatre ans après leur premier succès, la joyeuse bande des Bronzés revient en 1982 avec ce film de Jean-Marie Poiré. Désormais culte grâce à ses répliques hilarantes, il retrace les aventures loufoques de Gérard Jugnot, Marie-Anne Chazel, Anémone et Christian Clavier entre autres. Et « Joyeux Noël Félix » !
*La Piscine de Jacques Deray, 1969:
Des histoires d’amour qui finissent mal, de rancœurs et de vengeances, le tout autour de la plus célèbre des piscines, ce film parle aujourd’hui encore à tous les romantiques (et à tous les amateurs de thriller). Romy Schneider et Alain Delon, qui tiennent les rôles principaux, nous emportent avec eux tout le long du film.
*Respire de Mélanie Laurent, 2014:
Quatrième long-métrage de Mélanie Laurent, Respire est une histoire de potes, de passions et de jalousie. Une jalousie maladive qui incite Sarah à se montrer cruelle envers Charlie, celle qui lui ouvre pourtant les bras au début du film. Et qui la pousse à commettre l’irréparable.
*Un homme idéal de Yann Gozlan, 2015:
Mathieu a 25 ans et aspire à devenir un grand auteur. Problème : il n’a jamais réussi à être édité. Son destin bascule lorsqu’il publie, sous son nom, le manuscrit d’un vieil homme décédé. Second long-métrage de Yann Gozlan, ce thriller est porté par un Pierre Niney aussi brillant qu’angoissant.
*Hôtel du Nord de Marcel Carné, 1938:
«Atmosphère, est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? » Si vous n’avez jamais vu Hôtel du Nord, vous avez en revanche certainement entendu cette réplique culte du long-métrage signé Marcel Carné. L’histoire d’un couple qui décide d’en finir avec la vie dans un petit hôtel parisien mais qui n’avait pas vraiment tout prévu.
Ibtihal Bassir/Le7tv