Il y a exactement 100 ans, la dernière victime de la grippe espagnole décédait !…
La grippe espagnole, qui a frappé l’Europe de 1918 à 1920 reste l’épidémie la plus meurtrière de l’époque contemporaine… Heureusement, en 1920 la maladie disparaît spontanément et sa macabre destruction s’arrêta, presque du jour au lendemain !…
Sur le nombre de décès, les historiens et les scientifiques ne sont toujours pas d’accord. Les chiffres sont extrêmement variables, entre un tiers de la population mondiale et plusieurs dizaines de millions de morts !…
Mais selon d’autres études, le virus aurait fait 50 millions de victimes. Cependant, les chercheurs Niall Johnson et Juergen Mueller, ont estimé que le « bilan réel » de l’épidémie pourrait être de l’ordre de 100 millions de victimes !…
En 1920, deux ans après son apparition, la grippe espagnole s’est « spontanément » arrêtée. La dernière victime aurait été enregistrée en mars de cette année !…
En effet, on peut supposer que l’épidémie s’est arrêtée spontanément, c’est généralement le cas pour toutes les épidémies. À un moment donné, l’immunité des victimes « non létales » augmente. Si la résistance à un virus augmente, c’est qu’une mutation du virus s’est faite !…
Quand la mutation est apparue, la virulence a faiblit. Le virus de la grippe espagnole a donc spontanément régressé…
Tôt ou tard, il en sera de même avec le coronavirus !…
Le virus H1N1 de la grippe espagnole était une souche très virulente, et donc très contagieuse. Pourtant, c’est la première guerre mondiale, qui est la grande cause de cette épidémie. Les soldats ont été les grands propagateurs du virus. Ils se sont déplacés d’un endroit à l’autre. Dans le même temps, la population était affaiblie, par la faim , par les maladies et par la résistance immunitaire dévastée !…
Au début de 1918, les médecins ne connaissaient même pas le virus. Le virus n’a été correctement décrit que dans les années 1930, avec le développement du microscope électronique. Ce n’est qu’après la seconde guerre mondiale, en 1945, que l’on a pu distinguer les différents virus et leur niveau d’infectiosité !…
Nous parlons maintenant d’un taux de mortalité de 3% pour le Coronavirus. Il n’en a peut-être pas été autrement pour la grippe espagnole aussi. Mais il y a 100 ans, il n’y avait que des antipyrétiques et une forme de quarantaine inefficace. Aujourd’hui, non seulement les nouvelles scientifiques circulent rapidement dans le monde entier, mais des mesures sont prises immédiatement !…
Mais de là, à dire que le Coronavirus ne fera pas autant de morts sinon plus, que la grippe espagnole avec ses dizaines de millions de morts en son temps , aucun scientifique ou virologue dans le monde, ne pourra le confirmer d’une façon catégorique !…
Abderrazzak Boussaid/Le7tv