Un tweet virulent, qui remet en question un juge cité nommément et qui date de 8 mois est à l’origine de la mise en examen et de la détention provisoire du journaliste Omar Radi.
L’opinion publique réagit violemment et à l’unanimité, contrairement à d’autres affaires qui ont divisé.
La défense composée de plusieurs noms déclare que la poursuite à été déclenchée par une autosaisine du parquet, le juge concerné n’ayant déposé aucune plainte.
D’un autre coté, la détention provisoire est une mesure préventive quand le mis en examen ne présente pas de garantie, dans le cas de Omar, un jeune journaliste intègre et à domicile fixe et connu, qu’est ce qui aurait justifié une telle mesure? Que se passe-t-il réellement?
Je dis juste que ce nouvel épisode flou autour de la liberté d’expression vient assombrir la fin d’année et tombe au mauvais moment. Le Maroc est entrain de penser son nouveau modèle de développement juste et équitable….
Je dis rien, le tweet de Omar Radi n’est qu’un coup de gueule humain représentant son état d’âme du moment. Est-ce sage d’en faire un procès au bout de 8 mois?
Franchement, Le Maroc peut s’en passer! Un « mea culpa » devrait suffir pour tourner cette page à tout jamais.
Najiba Jalal