Par Samir Zerouali
Chez bon nombre de Marocains, un sentiment d’assurance s’établit vers les instances gouvernementales à fondements religieux. À croire que la piété et la croyance, engendrent l’efficacité et la compétence. Voilà pourquoi le PJD a gagné avec un faible taux de participation électorale. Tout cela est l’héritage de décennies d’échec des gouvernements précédents. Le peuple ayant perdu confiance envers les bureaucrates à cols blancs, ne pouvait que porter son espérance en ce qui restait, des barbus prédicateurs. Une légitimité à apparence de droiture, dans l’espoir que cela freinerait la gangrène de la corruption. Mais que faire quand la piété se trouve inexpérimentée en économie de marchés ? Eh bien cela se convertit finalement en charlatanerie ? La fameuse malléabilité de la foi, reflétée par l’éternelle cupidité, qu’on connu toute les civilisations de l’histoire de l’humanité. Ajoutée à cela la médiocrité dans les gestions politiques et dans les stratégies commerciales étatiques. Une ignorance flagrante qui s’est fait ressentie dans les chiffres et les statistiques de notre économie. Voilà pour nous. Voilà pour ceux dont les idéaux se sont appuyés sur des critères de sélection faussés.
Aujourd’hui la vérité du PJD a éclaté au grand jour. Malhonnêteté et incompétence, de tous les membres sans exceptions. Maudits soient-ils, d’avoir freiné la croissance économique d’un pays alors en plein essor.
Nous ne voulons plus de religieux paresseux dans nos administrations. Nous avons besoin d’efficacité et de savoirs, d’expériences et de perfections. Nous sommes dans le besoin urgent de profils ayant des valeurs dans leurs portefeuilles. Car c’est vraiment l’absence de valeurs qui nous a fait défaut.
L’ambition, la fierté, la justice, l’amour, la bienveillance, la persévérance, la cohérence, la compassion, la rationalité, le pragmatisme, la sagesse, l’enthousiasme, la générosité, le sacrifice, la franchise, la fidélité, l’intégrité, et tant d’autres valeurs, dont doivent se munir nos instances gouvernementales, pour assurer le succès et la pérennité à notre royaume.
Un être sans valeurs n’est pas digne de ce nom, fut-il le plus grand religieux de l’univers.