Y a-t-il un économiste dans la salle ?

 

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Par N.Tallal

Depuis plusieurs décennies et plus particulièrement depuis l’avènement du Roi Mohamed VI, le Maroc se développe à un rythme soutenu. Et cela, de l’aveu même des observateurs les moins complaisants…
Après la politique des barrages de feu Hassan II, qui a sans doute préservé le pays de pénuries d’eau catastrophiques, le cap a été mis sur le développement des infrastructures, avec l’extension spectaculaire du réseau autoroutier, le port Tanger Med, l’énergie solaire, la ligne de chemin de fer à grande vitesse et j’en passe !
Les services ont suivi, dopés par la croissance fulgurante des technologies nouvelles et la délocalisation au Maroc de grands groupes internationaux… les industries ne sont pas en reste ! Électronique, aéronautique et automobile ont été investi avec bonheur permettant au Maroc de diversifier largement ses exportations et soulageant sensiblement sa balance commerciale… Allant même jusqu’à provoquer l’ire d’un ministre français qui en appelle à la relocalisation en France !
Bref, tout irait donc pour le mieux au royaume des mille royaumes ? Que nenni !
Ces succès économiques indéniables s’accompagnent en fait d’un chômage croissant et d’un niveau de vie en chute libre pour la majorité de la population !
Encore une exception marocaine ?