Les tribunaux marocains ont enregistré environ 100.000 divorces, soit une moyenne de 273 divorces par jour, dans lesquels la ville de Casablanca arrive en tête avec environ 12;000 cas de divorce, selon ce que le Réseau marocain de médiation familiale a révélé, lors d’une conférence de presse, basée sur Statistiques du ministère de la justice.
Actuellement, comme pour de nombreuses questions importantes, il n’y a pas d’études de terrain récentes analysant en détail le phénomène au Maroc et ses causes et conséquences, mais les initiés relient la propagation du divorce au sein de la société marocaine aux changements juridiques, sociaux et économiques que le pays a connus ces dernières années.
Certains accusent les nouvelles lois du code de la famille, qui accordent aux femmes le droit de divorcer, facilitant ainsi, comme on dit, le divorce, « car cela a ouvert la porte aux femmes mariées pour demander le divorce, et elles l’obtiennent même si les raisons sont simples, indépendamment du désir de l’homme ». Le pouvoir judiciaire marocain accorde le droit de divorcer à la partie qui a déposé un dossier de ce type, et les discussions sur la conciliation judiciaire sont souvent formelles et aboutissent au divorce.
Les spécialistes pensent que le resserrement des procédures pour obtenir un divorce ne résout pas le problème, car parfois le divorce est une meilleure option que de poursuivre le mariage et forcer le couple ou l’un d’eux Par la force de la loi de ne pas divorcer, il est injuste contre la liberté des individus et ne conduira qu’à un mariage misérable.
-B.Meryem-