La dernière lecture d’actualité de l’ancien chef de gouvernement du PJD concernant les membres de la commission en charge du modèle de développement est révélatrice de tous les vices et danger que peut représenter l’idéologie religieuse dans la politique.
En effet, Benkirane ne s’est pas retenu encore une fois. Il a déclaré ce dimanche 15 décembre, lors du 7e Congrès national de l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM), qui s’est tenu ce week-end à Bouznika que la composition des 35 membres est «déséquilibrée».
Et d’une, ce sont des nominations royales que l’ancien secrétaire du PJD critique, et de deux, n’est ce pas que la discorde est plus grave que le meurtre? Pour cette comission de l’espoir que tous les marocains attendaient tant.
Je dis juste que ce n’est plus le moment de faire du buzz avec des discours semant le doute, et déclarer que certains membres sont spécialistes de la critique et la remise en question de la religion, car cela relève d’abord d’une irresponsabilité extrême, et puis il est temps d’arrêter de lier la politique à la religion car cela nous ramène à l’article 7 de la constitution
« ….Les partis politiques ne peuvent être fondés sur une base
religieuse, linguistique, ethnique ou régionale, ou, d’une manière
générale, sur toute autre base discriminatoire ou contraire aux
droits de l’Homme… » Article 7 de la constitution de 2011.
Je dis oui à la liberté d’expression, et mille fois non à la manipulation religieuse car, il me semble que l’islam n’appartient pas qu’aux conservateurs!
Najiba Jalal