Qui, à part les services, ne produisent rien, ils consomment.Ils consomment de l’importé, vivent dans l’exubérance et la démesure.Ils produisent des béton-villes et des bidonvilles en étages auxquels ils collent le pathos sobriquet de logement social , engrangeant au passage les exonérations fiscales et autres facilités.
Cet urbanisme de l’urgence à fait oublier aux décideurs de mettre de l’ordre, de la beauté et de la praticabilité dans l’anarchie urbaine.
A l’incompétence urbanistique,le plus souvent déléguée à des instances étrangères, au laxisme administratif, s’ajoute la classique peur de la subversion sociale et l’éternelle recherche de la paix sociale.
Du coup, l’espace public sensé être un espace réel et tangible,un lieu d’échanges, un lieu de vie relationnel et affectif à rayonnement culturel, au sens large du terme, n’existe pratiquement plus.
Ils sévissent avec des appétits crescendo, engendrant par la force de la ghettoïsation de pans entiers de la ville. Par la production d’une culture de l’évitement social et du vivre entre soi qui détricote la cohésion sociale.
Par Ahmed Chitachni