Les sirènes d’alarme ont été activées dans plusieurs villes israéliennes à proximité de la bande de Gaza, jusque dans la métropole économique TelAviv, les écoles et les universités ont été fermées en raison des tirs.
Selon le ministère dans l’enclave, un palestinien a été tué dans une nouvelle frappe israélienne sur la bande de Gaza.
En effet le Jihad islamique a confirmé la mort du commandant Baha Abou Al-Ata et de sa femme, cela a eu lieu après la frappe de l’armée israélienne sur l’étage de l’immeuble où habitait ce haut dirigeant du groupe islamiste.
Des résidents on indiqué qu’une explosion avait frappé le domicile d’Abou Ata dans le district de Chajaiya a l’est de la ville de Gaza.
La mort a été annoncée par les mosquées locales.
Baha Abou Al-Ata était un homme âgé de 41 ans et père de cinq enfants. Ce dernier avait rejoint les rangs du jihad islamique dans les années 90. Il commandait jusqu’à ce mardi matin 12 novembre la branche Nord du Jihad.
L’alerte maximale a été annoncée par le Jihad islamique suite a l’opération israélienne, promettant un barrage de roquettes sur le sud d’Israël dans les villes entourant Gaza et également a Tel-Aviv.
Israël a peu après fait état d’un « nombre important de tirs vers Israël » depuis la bande de Gaza, sous contrôle depuis plus de dix ans d’un autre mouvement islamiste, le Hamas.
Le porte parole de l’armée israélienne, Jonathan Conricus a déclaré « Notre message au Hamas et au jihad islamique palestinien est que nous ne cherchons pas une escalade (…) mais que nous sommes prêts à des scénarios défensifs et offensifs ». Il ajoute « Nous nous préparons à plusieurs jours d’affrontements »
Le Jihad islamique a aussi été visé mardi dans la capitale syrienne. Des projectiles ont touché la maison d’Akram Ajouri tuant « son fils Mouaz et une autre personne » selon l’agence syrienne Sana. Le Jihad islamique a confirmé la mort d’un fils de ce cadre de l’organisation.
Interrogé sur ces frappes à Damas, l’armée israélienne a répondu « sans commentaires ».
Israël a justifié sa frappe à Gaza, selon le Premier ministre Israélien Benjamin Netanyahu Abou Ata « était responsable de plusieurs attaques terroristes, de tirs de roquettes sur l’Etat d’Israël au cours des dernier mois et avait l’intention de perpétrer des attaques imminentes ».
L’opération de l’armée menée avec les services de renseignement intérieur du Shin Bet avait été approuvée par le cabinet, affirme M. Netanyahu.
Le porte parole de l’armée israélienne a déclaré « Nous cherchions le moment opportun, un moment où Abou Ata n’est pas protégé par un boulier humain »