La Fédération Royale Marocaine de Football a adressé une lettre au Secrétaire Général Adjoint de la CAF pour contester l’arbitrage du match WAC-EST qui a eu lieu le 24 mai 2019 dans le cadre de la finale aller de Ligue des Champions de la CAF.
La FRMF a alors cité les deux principaux cas d’arbitrage qu’elle conteste :
1. Le but annulé :
Dans le temps additionnel à la 45ème + 1 minute de jeu, le WAC a marqué un but. L’arbitre a d’abord validé ce but avant de consulter la VAR et de l’annuler pour “faute de main”.
La FRMF considère qu’il n’y a aucune raison d’annuler ce but puisque le contact du ballon avec la main n’était délibéré, le ballon n’a pas touché directement la main ou le bras, les deux adversaires étaient très proches l’un de l’autre et enfin, il n’y a pas eu de mouvement de la main de l’attaquant vers le ballon puisque c’est le ballon qui est venu vers lui alors que son bras et sa main n’ont pas bougés.
2. Le penalty non accordé :
À la 56ème minute de jeu et sur une action du WAC dans la surface de réparation d’EST, un défenseur a essayé de stopper le ballon en écartant les bras du corps augmentant sa surface corporelle pour tenter d’intercepter le ballon ou de le bloquer. En prenant ce risque, son intention était délibérée pour stopper ce ballon de la main. Si le but du WAC a été annulé pour “faute de main”, accorder un penalty sur cette action serait plus évident. En accordant ce penalty l’arbitre devait exclure le défenseur de l’EST pour avoir annulé une occasion de but manifeste en touchant délibérément le ballon de la main.
Avec cette exclusion, les deux équipes auront jouer le plus de 40 minutes à égalité numérique.
La FRMF a alors demandé au Secrétaire Général Adjoint de la CAF de revoir l’arbitage qui a été appliqué lors de ce match, de proposer d’éventuelles réparations au profit du WAC et d’appliquer les sanctions nécessaires dans ces cas de figure.