Sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la 18ème édition du Festival Mawazine Rythmes du Monde accordera une nouvelle fois une large place aux stars du monde arabe et aux célébrités internationales. Et cette année encore, c’est le Théâtre National Mohammed V qui sera le haut lieu de ces concerts. Avec son ambiance intimiste, le symbole de la vie culturelle de la capitale sera le témoin de temps forts qui s’annoncent d’ores et déjà exceptionnels !
Vendredi 21 juin, l’ouverture du Festival Mawazine Rythmes du Monde consacrera le Ballet
Flamenco de Andalucía, l’institution la plus emblématique de l’art populaire andalou. Jouant le rôle d’ambassadeur du flamenco depuis sa création il y a plus de vingt ans, la formation s’est produite sur les scènes et théâtres du monde entier. Inépuisable source de talents, elle accueille les plus grandes figures de la danse espagnole dont Israel Galván, Isabel Bayón, Rafael Campallo, Belén Maya, Patricia Guerrero et Rafaela Carrasco, entre autres.
Après l’Espagne, c’est au Liban que le public sera convié. Le samedi 22 juin d’abord, avec la présence du compositeur Ziad Rahbani, également metteur en scène et pianiste. Fils aîné de la mythique Fairuz et du grand Assi Al-Rahbani, l’homme a débuté en 1973 à l’âge de 17 ans. Surdoué, il multiplie depuis les succès et enchaîne pièces de théâtre et compositions célèbres dans le monde arabe.
Le lendemain, dimanche 23 juin, ensuite, avec Mashrou’Leila, représentant de la scène arabe alternative.
Insufflant au rock des touches d’électro et des airs des musiques traditionnelles orientales, le groupe est la sensation musicale du Moyen-Orient. Formé à Beyrouth en 2008, il est rapidement devenu le porte-étendard d’une jeunesse arabe désireuse de s’affranchir des carcans.
La France sera aussi à l’honneur avec Abd Al Malik. Lundi 24 juin, le rappeur d’origine congolaise
proposera aux festivaliers l’esthétique singulière qui a fait son succès : des chansons aux textes forts
accompagnées d’une musique intense.
Mardi 25 juin, c’est une autre référence de la musique hexagonale, Julien Clerc, qui tiendra la
vedette. Depuis les années 1960, l’artiste est resté en haut de l’affiche avec plus de 28 albums studios, de nombreuses tournées mondiales et une multitude de prix et distinctions.
Mercredi 26 juin, le Théâtre National Mohammed V vibrera aux sons des Sister Sledge, de véritables
icônes du disco venues des États-Unis. Formé en 1971 par les sœurs Deborah, Joan, Kim et Kathy, le
groupe a vendu plus de 15 millions de disques et reçu plus de 100 prix et distinctions. Il effectue un
retour en force à Rabat à l’occasion d’une grande tournée mondiale.
Jeudi 27 juin, l’Américain Stanley Clarke, le bassiste le plus talentueux de sa génération, ex-
partenaire de Chick Corea, Marcus Miller et Victor Wooten, témoignera de son jeu unique.
Les musiques du Maroc et de l’Algérie seront célébrées ensuite le vendredi 28 juin. En présence de
Samir Toumi, qui dévoilera sa maîtrise du patrimoine musical arabo-andalou, avec la rigueur et la passion héritées de ses maîtres. Puis avec Sanaa Marahati, qui représente la nouvelle génération des chanteurs marocains de melhoun et de musique gharnati.
Samedi 29 juin, l’Egyptien Mohamed Mohsen charmera l’auditoire avec sa voix unique, qui lui a
valu d’être distingué du Prix Al-Ahram dans la catégorie « Meilleur jeune chanteur » en 2012.