La dernière résolution du Conseil de la sécurité met en échec les solutions irréalistes et unilatérales véhiculées par les ennemies de l’intégrité territoriale, a souligné, lundi à Rabat, la secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mounia Boucetta.
Répondant à une question centrale sur “les développements de la cause nationale” à la Chambre des représentants, Mme Boucetta a indiqué que la résolution 2468 du Conseil de sécurité affirme que les contours de la solution doivent être réalistes, pragmatiques, durables et basées sur le compromis, notant que l’initiative d’autonomie est la seule solution qui s’aligne sur les résolutions du Conseil de sécurité, “ce qui met en échec les solutions irréalistes et unilatérales véhiculées par les ennemies de l’intégrité territoriale”.
La cause nationale connait, grâce à la vision royale clairvoyante, des développements importants et très positifs, à savoir la consécration de la pertinence de l’approche marocaine dans la défense des droits légitimes du Royaume et le caractère sérieux de la position du Maroc et son engagement effectif dans la recherche d’une solution à ce conflit artificiel, a-t-elle affirmé.
Ces développements illustrent le soutien constant et grandissant dont jouit le Maroc au niveau international, dans le sens où ses efforts sont qualifiés de sérieux et crédibles, a-t-elle poursuivi, faisant observer que la dernière résolution du Conseil de sécurité a identifié nommément les parties à ce différend régional artificiel.
A ce propos, elle a précisé que, pour la première fois depuis 1975, l’Algérie est mentionnée 5 fois, ajoutant que le Conseil de sécurité reconnait, dans le même cadre, qu’une implication forte, continue et constructive de l’Algérie est nécessaire pour mettre un terme à ce différend régional qui n’a que trop duré.
De même, souligne-t-elle, les acquis du Royaume sont toujours préservés dans le cadre de la défense de ses intérêts, à savoir la solution politique, la consécration de la prééminence de l’initiative de l’autonomie, en tant que solution à ce conflit artificiel, l’appel au recensement de la population des camps de Tindouf, la réaffirmation du statut historique et juridique de la zone située à l’est et au sud du dispositif de défense marocain et la réitération de l’injonction à ne pas entreprendre des actions provocatrices.