Leila Ghandi : Les « mariages temporaires »

La journaliste Leila Ghandi dénonce une pratique très commune au Maroc, notamment dans les milieux ruraux, où les femmes sont considérées par les hommes comme des proies faciles à manipuler.
Les femmes se marient « par la fatiha », font confiance et se donnent à leurs maris sans aucune preuve concrète de leur union, pour ensuite voir leur mari disparaître du jour au lendemain !
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, Leila Ghandi met l’accent sur ces mariages « à durée déterminée », que les hommes font avant « de disparaître du radar et de ne plus donner signe de vie ». Elle dénonce l’utilisation factice des principes religieux par les hommes uniquement dans le but d’assouvir leurs besoins sexuels.
Elle s’exprime sur la vidéo : « Ces femmes se sont mariées et ont vécu leur mariage comme le plus beau jour de leur vie… Elles se retrouvent sans mari, dépucelées dans une famille et une société toute entière qui méprise, stigmatise, exclut et pointe du doigt les femmes seules qui ne sont pas vierges » avant d’ajouter : « J’aimerai dire à ces jeunes femmes de ne pas avoir honte. Vous n’avez rien fait de mal, rien d’illicite. La société doit changer et doit plutôt punir ces hommes qui profitent de votre naïveté »

Rappelons que dans les milieux ruraux, les femmes ne sont pas conscientes de l’importance de signer l’acte de mariage pour se proclamer officiellement épouses. Elles pensent encore que le simple fait de réciter la « fatiha » suffit à être dans le « halal ».
Rappelons aussi que les filles qui perdent leur virginité sont blâmées, insultées et dénigrées par la société.
Il est donc important de les mettre au courant de ces pratiques graves qui peuvent placer la femme dans une situation très inconfortable, notamment si l’acte sexuel engendre une grossesse. Des vies peuvent être brisées par manque de connaissances.

SA