Une conférence, organisée par Human Development Association, s’est tenue ce jeudi 21 février à l’école HEM (Hautes Études de Management) à Casablanca.
Cette rencontre, présidée par Mehdi Bensaïd, membre du bureau fédéral du Parti Authenticité et Modernité PAM, avait pour but de répondre à la question suivante: “Comment rétablir la confiance des jeunes dans le discours politique?”
M. Bensaid a insisté sur la nécessité d’impliquer les jeunes, ou de façon plus adéquate “la nouvelle génération”, dans les choix politiques afin de déclencher un changement positif dans la société marocaine.
En effet, le député a déclaré que l’implication de la nouvelle génération dans la politique doit être obligatoire tout comme le service militaire au Maroc l’est devenu. Mais il a souligné l’importance de se poser les bonnes questions avant de rejoindre un Parti politique.
Dans ce sens, il explique que les citoyens ont un poids important dans les actions qui sont mises en place et que s’ils veulent voir un développement et une amélioration au sein de la société, ils doivent s’intéresser davantage à la politique et aux idéologies de chaque parti. “Avec 34 Partis politiques au Maroc, il y’a le choix. Je ne demande à personne de rejoindre le PAM, je demande seulement qu’on s’intéresse un peu plus à la politique pour pouvoir choisir un Parti et faire valoir ses idées. C’est ainsi qu’on pourra constater des changements concrets dans tous les domaines”, déclare t-il.
Pour M. Bensaid, la problématique de la gouvernance au Maroc émane des discours utopiques et les promesses que font les politiciens et qui au final, ne débouchent sur aucune action concrète.
“La politique, soit on la fait, soit on la subi”, rappelle M. Bensaid.
Il évoque les deux priorités de son Parti, le PAM, qui sont la santé pour tous et l’éducation pour tous. Il prône l’égalité des opportunités des citoyens, peu importe leur classe sociale ou leur niveau de vie.
Il donne à ce sens des exemples poignants, notamment en ce qui concerne la santé au Maroc pour les citoyens non déclarés. Un boucher, un ferrailleur, ou encore un garagiste, ne disposent d’aucune assurance santé. L’économie informelle les exonérant de toute sécurité sur le plan sanitaire, ils prennent des risques au quotidien. Selon le député, cette situation doit changer non pas en formalisant les métiers mais en insistant sur l’importance pour ces travailleurs d’obtenir des aides de la part de l’Etat.
Pour ce qui est de l’éducation, il faut offrir une égalité des chances à tous les élèves marocains. On ne devrait pas appartenir à une élite sociale pour faire de bonnes études.
Ce que M.Bensaid précise, c’est que contrairement aux Partis qui formulent des discours populistes, le sien offre un discours pragmatique basé sur un programme stratégique qui vise à améliorer tous les secteurs existants par ordre de priorité, de façon progressive et surtout sur du long terme.
SA