Jeudi 19 Juillet, le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire pour violences et usurpation de fonctions après les actes commis par Alexandre Benalla, un collaborateur d’Emmanuel Macron, lors d’une manifestation.
Des images et des vidéos ont été publiées sur les réseaux sociaux. On y voit l’homme, accompagné des forces de l’ordre, participant activement à une intervention de maintien de l’ordre. On apprend qu’il avait «demandé l’autorisation d’observer les opérations de maintien de l’ordre pour le 1er mai», autorisation qu’on lui a accordée puisqu’il était en jour de congé.
L’enquête est aujourd’hui entre les mains de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne, qui traite également « l’usurpation des signes réservés à l’autorité publique ».
Emmanuel Macron a refusé de répondre aux interrogations portées sur cette affaire.
Alexandre Benalla a été «mis à pied pendant quinze jours avec suspension de salaire. Il a été démis de ses fonctions en matière d’organisation de la sécurité des déplacements du président. Cette sanction vient punir un comportement inacceptable et lui a été notifiée comme un dernier avertissement avant licenciement», précise Bruno Roger-Petit, le porte-parole de l’Elysée.
Sofia Ammor