A l’école, on conditionne les enfants à apprendre leurs leçons. On résume l’intelligence au quotient intellectuel. Si un élève apprend par cœur une leçon qu’il oubliera dans quelques jours et a de bonnes notes, alors il est considéré comme intelligent.
Il s’agit d’une intelligence théorique. L’expérience montre que les enfants dotés d’un QI élevé échouent dans leur vie personnelle et professionnelle alors que d’autres avec un QI moyen réussissent.
Dans le mot « émotion », on retient « motion » qui vient du verbe se mouvoir. Une émotion doit naturellement pousser à l’action.
Colère, peur, tristesse, bonheur, amour sont les principales émotions identifiées. Elles provoquent une sécrétion d’adrénaline, cette dernière responsable d’une baisse ou d’une hausse d’énergie.
On dit que les passions dominent la raison. C’est vrai seulement si on ne peut pas les contrôler.
La conscience de soi est la composante principale de l’intelligence émotionnelle. Etre conscient de notre humeur et déchiffrer nos émotions du moment, les nommer quand elles se manifestent en soi permet de limiter l’impact négatif de nos émotions et d’optimiser nos décisions.
Pour cela, il faut comprendre ce qui nous met en mouvement, ce qui nous apporte de la joie ou de la tristesse.
Cette introspection permet de voir comment on réagit face à telle ou telle émotion et ne plus se laisser piloter en mode automatique. On devient acteur de sa vie.
De plus, lorsqu’une émotion a été refoulée dans le passé, parce que non acceptée par son environnement, ou tout simplement non identifiée, elle resurgira dans le présent en prenant plus d’ampleur. D’où l’importance de s’observer, d’identifier ses émotions, de comprendre ses mécanismes et ses comportements instinctifs.
On distingue deux aptitudes émotionnelles essentielles pour améliorer le cheminement de sa vie:
1/ L’optimisme : Ce n’est pas voir le bon coté des choses. C’est optimiser une situation ou une expérience, c’est apprendre, progresser et voir les obstacles comme un moyen d’évoluer plutôt qu’un frein. Apprendre à nos enfants à développer leur optimisme, c’est leur apprendre à évoluer dans un domaine dans lequel ils ont du talent, un domaine qui les intéresse et dans lequel ils se sentent capables d’évoluer tout en s’épanouissant.
2/ L’empathie : capacité de décrypter les sentiments, les soucis, les besoins d’autrui. Identifier n’est pas comprendre. Plus on est sensible à nos propres émotions plus on est capables de déchiffrer celles des autres. Grace à l’empathie, on développe l’art de la critique. Cette notion repose sur le fait d’enrober une critique d’éloges pour qu’elle soit entendue. Elle doit se faire en face à face, accompagnée de suggestions et de solutions. Celui qui recevra la critique doit la percevoir comme une information précieuse qui lui permettra de s’améliorer.
Les 3 étapes pour qu’une critique soit considérée constructive : Féliciter la personne ; Faire le(s) reproche(s) accompagné(s) de(s) solution(s) ; Féliciter sur un autre point.
Même si vous avez été conditionnés à vivre vos émotions sans les identifier, à vous emporter, à critiquer, à ressentir de la haine ou de la trahison et à vous venger… Vous pouvez changer tout cela. Vous pouvez être heureux. Vous pouvez et vous devez vous connaitre et chercher à vous améliorer chaque jour un peu plus. Et comme vous savez que les émotions sont contagieuses, partagez des ondes positives avec votre entourage et devenez tous acteurs de votre bonheur !
Sofia Ammor