Nasser Zefzafi écope de 20 ans de prison ferme

Mohammed Haki, Zakaria Adehchour, Mohamed Bouhenouch ont eux écopé chacun de 15 ans de réclusion ferme.

Des peines allant de 20 ans de prison ferme à un an de prison avec sursis ont été prononcées, mardi 26 juin 2018, par la Chambre criminelle de la Cour d’Appel de Casablanca à l’encontre des accusés dans les événements d’Al Hoceima.
Ainsi, et après un proçès qui a duré plus de 9 mois, voici les détails des condamnations :

-Nasser Zefzafi, Nabil Ahamjik, Ouassim Boustati et Samir Ighid ont été condamnés à 20 de réclusion ferme.

-Mohammed Haki, Zakaria Adehchour, Mohamed Bouhenouch ont écopé chacun de 15 ans de réclusion ferme.

-Mohamed Jelloul, Karim Amghar, Salah Lachkham, Omar Bouharass, Achraf Yakhloufi, Bilal Ahabbad et Jamal Bouhaddou ont pris 10 ans de réclusion ferme.

-Mohamed El Majjaoui, Chakir Makhrout, Rabii Ablak, Ilyass Hajji, Souleimane Fahili, Mohamed Asrihi, Lahbib Hannoudi, Abdelali Houd, Ibrahim Abakoui et Houcine El Idrissi ont été condamnés à 5 ans d’emprisonnement ferme et une amende de 2 000DH.

-Ibrahim Bouziane, Othmane Bouziane, Youssef Hamdioui, Mohammed Enaimi, Mohamed El Hadi ont été condamnés à 3 ans d’emprisonnement.

-Rachid Aamarouch, Abdellatif El Mousaoui, Youssef Fadel, Jawad Sabiri, Abdelmouhcine Atari, Jamal Mouna, Abdelaziz Khali, Achraf Hakimi et Boulehjoul ont écopé de 2 ans d’emprisonnement et 2 000 DH d’amende. Zakaria Kadouri a quant à lui pris un 1 d’emprisonment et une amende de 2000 DH.

Sanctionné d’une amende de 2.000 DH, Abdelmounim Assertihou est le seul à n’avoir pas écopé d’une peine privative de liberté.

Les mis en cause sont poursuivis, chacun en ce qui le concerne, de plusieurs chefs d’inculpation, notamment, « atteinte à la sécurité intérieure de l’État », « tentatives de sabotage, de meurtre et de pillage », « réception de fonds, de donations et d’autres moyens matériels destinés à mener et à financer une activité de propagande à même d’attenter à l’unité et la souveraineté du Royaume ».

Ils sont, également, accusés « d’ébranler la loyauté des citoyens envers l’État marocain et les institutions nationales », « la participation à l’organisation d’une manifestation non autorisée » et « la tenue de rassemblements publics sans autorisation ».

La Cour ne s’est pas encore prononcée sur le cas de Hamid El Mahdaoui. Son dossier du journaliste, poursuivi pour non dénonciation d’un crime portant atteinte à la sureté intérieure de l’Etat, a été séparé du reste des accusés. Il sera entendu le jeudi 28 juin par le juge. Son dossier sera mis en délibéré le même jour.

Chaimaa.B

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