Mardi 26 juin, en fin d’après midi, le président Emmanuel Macron déclare lors d’une conférence dans les jardins de la Villa Bonaparte, « qu’il faut entendre les transformations sociales », comme l’avortement et la procréation médicalement assistée.
Concernant le mariage homosexuel, Emmanuel Macron a déclaré qu’il s’agit « de reconnaître que dans notre société, il y a des femmes et des hommes qui s’aiment, qui ont des projets de vie, qui veulent être reconnus au même titre que les autres […] Cela n’est pas un choix, un luxe ou une facétie comme je l’ai parfois entendu chez beaucoup ». Une pique adressée… à ses prédécesseurs?
En juin 2016, après la tuerie homophobe d’Orlando, François Hollande avait évoqué « la liberté de choisir son orientation sexuelle et son mode de vie ». Une déclaration considérée comme ‘ »énorme maladresse » car l’homosexualité ne résulte aucunement d’une décision, comme le mettait notamment en avant le documentaire « Homo ou hétéro, est-ce un choix? » diffusé sur France 2 en 2015.
En février 2012, Nicolas Sarkozy, candidat à la présidence, avait démarré sa campagne électorale par une attaque virulente contre l’ouverture du mariage pour tous qu’il ne fallait pas « sacrifier notre identité à la mode du moment ». Pourtant cinq ans après son adoption en 2013, rares sont les politiques à proposer l’abrogation du mariage homosexuel. On compte près de 7000 mariages entre personnes du même sexe chaque année en France. Un nombre plutot stable selon Europe 1, malgré un pic à plus de 10.500 mariages en 2014.
Sofia Ammor