Les États-Unis ont annoncé mardi soir leur départ du Conseil des droits de l’Homme (CDH) de l’ONU basé à Genève, qu’ils n’ont pas réussi à faire réformer et jugent partial envers Israël.
La décision fut prise vers 21 heures temps universel à Washington, lors du discours de l’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley, qui a qualifié l’institution de «cloaque de partis pris politiques». Elle ajoute : «Nous prenons cette mesure parce que notre engagement ne nous permet pas de continuer à faire partie d’une organisation hypocrite et servant ses propres intérêts, qui fait des droits de l’homme un sujet de moquerie», a-t-elle déclaré.
«Ce faisant, je tiens à préciser très clairement que cette décision n’est pas un retrait de nos engagements pour les droits de l’Homme», a-t-elle dit aux côtés du secrétaire d’Etat Mike Pompeo. Haley a au passage accusé la Russie, la Chine, Cuba et l’Egypte d’avoir entravé les efforts américains pour réformer le Conseil des droits de l’Homme. «Regardez les membres du conseil et vous voyez un effroyable manque de respect pour les droits les plus fondamentaux», a dit Haley citant le Venezuela, la Chine, Cuba et la République démocratique du Congo. Cette arène «se focalise de manière excessive et entretient une hostilité sans fin à l’égard d’Israël… la preuve évidente que le conseil est animé par des intentions politiques et non par les droits de l’Homme».
Sofia Ammor