La semaine dernière, des médias irakiens et internationaux ont annoncé le retrait de leur pays du projet de rachat de la Samir, relayant des déclarations attribuées au conseiller du ministre du Pétrole ou au ministre délégué chargé du raffinage.
Ces deux sources expliquaient cette décision par « l’état vétuste » des installations de la raffinerie constaté suite à la visite d’une délégation au site situé à Mohammedia.
Alors que l’information du retrait a été démentie le mercredi 25 avril par ce même ministère, les salariés de la Samir ont réagi ce jeudi aux allégations concernant l’état de l’usine.
« Durant ses nombreuses visites et à travers ses rapports et correspondances avec les experts de compagnies d’assurance, la délégation concernée s’est dite ébahie par la situation générale de la raffinerie ainsi que le plan adopté pour la protection de l’outil de production et la préservation de la richesse humaine qui accumule 60 ans d’expérience », explique le front syndical de l’entreprise.
Selon nos informations de source sûre, l’équipe technique du candidat a soumis un rapport où elle exprime sa satisfaction quant à l’état de la raffinerie. Mais pour l’heure, aucune offre officielle n’a été déposée devant le juge-commissaire. Par contre, le rapport technique qui est favorable a été transmis au tribunal de commerce de Casablanca.
En clair, l’unique raffinerie marocaine est « capable de poursuivre son activité » et « de produire une valeur ajoutée pour l’économie marocaine, ses salariés et ses futurs acquéreurs », indique le communiqué des salariés, qui fustigent les « tentatives de sabotage des efforts déployés en vue de la cession du raffineur ».