Après trois années de conflit avec les taxis, le groupe américain de voitures de transport avec chauffeur a annoncé l’arrêt de ses activités au Maroc à compter du 23 février.
Les agressions des chauffeurs VTC se sont multipliées dernièrement. Le scénario se répète: des taxis se font passer pour des clients, commandent un Uber et puis agressent le chauffeur du VTC en question.
Les 300 chauffeurs de Uber ont appris la nouvelle en lisant la presse et se retrouvant soudainement sans emploi.
Le groupe Uber implanté à casablanca et à Rabat et qui compte aujourd’hui 19000 utilisateurs dans le pays a décidé de renoncer au marché marocain.
Cela fait près de trois ans qu’Uber, qui se présente comme « une plateforme de mise en relation » entre chauffeurs et passagers, tente de braver les obstacles juridiques au Maroc, où la loi oblige tout transporteur à détenir un agrément.
Les chauffeurs Uber n’en ayant pas, exercé en toute illégalité, la pression exercée par les taxis, protégés par des syndicats influents, a fini par l’emporter.
Malak Rholami