Une conférence concernant la culture de la ville et du tourisme a eu lieu ce Mardi 13 février 2018 au sein du Sofitel de Casablanca, animé par Mr Driss Benhima (ancien ministre des Transports, de la Marine marchande, du Tourisme, de l’Énergie et des Mines (1997-1998) également président-directeur général de Royal Air Maroc (2006-2016) et ex Ouali de Casablanca ) qui nous a fait honneur de sa présence en compagnie de Bouchra Taibi (Directrice Générale MCV Advisory ) ainsi que Rachid Bouamara ( Président de l’ARTTCS ).
Ces derniers ont soulevé les différents problèmes du tourisme à Casablanca, dus à une absence évidente d’identité culturelle de notre ville mais aussi de propreté, d’assainissement, de sécurité et donc d’insatisfaction des habitants de Casablanca.
Il a de ce fait été relevé qu’un habitant satisfait serait égal à un touriste satisfait.
Le débat a donc eu lieu autour du tourisme urbain ainsi dirigé sur l’offre.
Casablanca a besoin d’un réel mouvement de prise de conscience, souffrant d’un réel problème d’infrastructures (cahiers des charges non respectés, projets construits ne respectant pas les normes établies juste avant construction etc..), dues notamment à certains problèmes fonciers, « ville sans réels moyens ».
Caractérisé par un tourisme urbain ne satisfaisant pas ses citoyens et manquant d’évènements culturels, Casablanca reste tout de même la première ville ayant créé le conseil régional du tourisme et ayant l’un des meilleurs business hôteliers du Maroc.
Entre l’année 2016 et 2017 Casablanca a marqué une évolution par rapport à son taux touristique « urbain », avec un taux de nuitée en hausse de 2.5 %.
La ville de Casablanca est dite Première en terme “de recette” suivant sa capacité touristique urbaine.
En conclusion nous pouvons déduire de ce débat que l’une des principales actions afin de rendre notre ville plus « touristique » serait d’améliorer la qualité de vie et du vivre ensemble de chaque habitant. De ce fait il faudrait éliminer ce problème d’insécurité, créer des espaces de vies pour nos citoyens (échanger les vieux bidonvilles contre des habitations sociales), ainsi que de rénover et redonner vie au centre historique de Casablanca, jusqu’à présent délaissé, et enfin développer ce mouvement public, promouvoir le tourisme, valoriser le patrimoine culturel de la métropole ainsi que renforcer la sécurité routière sans oublier de préserver et étendre les espaces vert.
Fans de Casablanca, le temps est au changement !