C’est en ce jour de Saint Valentin que la loi contre les violences faites aux femmes fut adoptée, portée par la ministre Bassima Hakkaoui, après sa présentation au parlement en juin 2016 et visant à protéger les femmes marocaines de certaines formes de violences, tel que le harcèlement de rue.
Un sujet qui a suscité énormément de polémique depuis un certain temps: 6 millions, dont 3.7 millions de femmes mariées, ont déclaré avoir subi un acte de violence au Maroc.
Désormais la loi Hakkaoui mettra l’accent sur le mariage forcé de personnes de sexe féminin encore mineures et réglementera les violences pratiquées contre les femmes, prévoyant des sanctions contre cette forme d’harcèlement à hauteur de 6 mois d’emprisonnement. Cependant de nombreuses mesures inscrites dans ce projet de loi n’ont pas été prise en compte.
Néanmoins cette loi n’inclut pas la mention de viol conjugal et ne s’y applique pas, d’où la réaction négative de certaines associations pénalisant cet acte. Toutefois, il faut souligner l’importance de cette loi pour les victimes, une cellule de prise en charge étant mise en place prochainement pour les aider à se reconstruire mais aussi à les protéger.
Bassima Hakkaoui reconnaît l’énorme avancée de la loi marocaine sur la condition de la femme au sein de notre société, tout en mettant l’accent sur l’incomplétude de cette loi et appele à redoubler d’efforts pour faire évoluer la parité homme-femme.