Les agriculteurs marocains scrutent à nouveau un ciel obstinément bleu !…
Il faut dire qu’au Maroc, le risque d’une sécheresse à répétition, suscite une grande inquiétude quand elle ne rappelle pas de mauvais souvenirs, tant le pays dépend fortement du secteur agricole !…
En effet, depuis la fin de l’Été, le Maroc enregistre un sévère déficit pluviométrique et même arrivée à fin-février, la saison agricole est plus que jamais menacée, car il n’y a toujours pas de pluie en perspective, selon la météorologie nationale !…
Pourtant, ce n’est plus une surprise car selon différentes études publiées par des universitaires marocains, les relevés menés depuis les années 1960 au Maroc, montrent clairement un phénomène de « réchauffement climatique », jusqu’à quatre degrés, tout ceci conjugué à une baisse régulière régulière du niveau des précipitations annuelles !…
Cette saison, la culture céréalière, qui occupe une place prépondérante dans la production agricole marocaine, est la plus menacée. La sècheresse pourrait contraindre le Maroc à importer massivement des céréales !…
Vu l’enjeu, les prévisions météos sont désormais un des grands sujets de conversations dans tout le Maroc, dans les cafés comme dans les hauts cercles économiques car comme chacun le sait, l’agriculture fait vivre près de 40 % de la population du royaume et reste de loin le premier contributeur au Produit Intérieur Brut (+15 % du PIB), devant le tourisme et l’industrie !…
L’agriculture est par nature « le moteur de l’économie marocaine » et les populations rurales dépendent économiquement presque uniquement des activités agricoles !…
Et même si le Maroc s’efforce de diversifier son économie, la croissance et la paix sociale oscillent toujours au gré des précipitations, car rien ne permet de pondérer les caprices du climat, auxquels s’ajoute le danger que représente le chômage d’une grande partie de la jeunesse rurale !…
À suivre.
Abderrazzak Boussaid/Le7tv
